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 Mes rêves

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Balerian
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Balerian


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Age : 38
Date d'inscription : 03/02/2007

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MessageSujet: Mes rêves   Mes rêves Icon_minitimeSam 1 Déc - 16:47

Citation :
But I, being poor, have only my dreams;
I have spread my dreams beneath your feet;
Tread softly because you tread on my dreams...


William Butler Yeats

Mais je suis pauvre, et je n'ai plus que mes rêves.
J'ai déroulé mes rêves sous tes pieds,
Marche doucement, car tu marches sur mes rêves...

Ceci introduit ma petite galerie ou je raconte les rêves que je fais, eux qui m'ont le plus marqué, à commence par celui de cette nuit.
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Balerian
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MessageSujet: Re: Mes rêves   Mes rêves Icon_minitimeSam 1 Déc - 17:21

Il fait frais ce soir, et un léger vent balaie le lotissement dans lequel je crois habiter. Le soleil est presque couché, de minces filaments de lumière rosatre, vifs et lumineux, se découpent et s'étirent sur les toits des maisons au loin.
D'ailleurs au loin il y a de la fumée, énormément de fumée, comme si la ville entière brûlait. Ce n'est pas un feu ordinaire, paisible, c'est une fumée qui transmet l'horreur, on peut le savoir juste en la regardant, sombre.
Soudain comme si le temps était remonté, passant la fumée avant le feu, les sombres nuages s'enflamment, en partant de la droite, et se noient dans un torrent de feu, dévorant l'horizon.
A nouveau un changement, je crois que je suis en ville, un peu après l'explosion. Et je la vois arriver sur moi cette gigantesque carcasse, un avion de ligne aux ailes arrachées qui continue sa folle course dans la rue, à une vitesse phénoménale. Les ailes se sont envolées, formant dans le ciel d'étranges arabesques, et retombent dans des rues voisines, à grande vitesse. Le fuselage de l'avion parcoure la rue, ricochant de ci de la contre les batiments, non sans leur arracher au passage d'énormes blocs de pierre et de béton. C'est également un déluge de verre brisé qui s'abat sur les passants. Tiens c'est vrai je ne l'avais pas remarqué mais les rues sont bondées, et tout le monde regarde, moitié paniqué, moitié incrédule, la scène.
Le corps de l'avion a été soulevé par son dernier choc, il s'élève au dessus d'un immeuble dans une pirouette élégante, paradoxalement au hurlement sinistre du métal qui se froisse et aux craquements des blocs de bétons détruits par cet énorme obus. Il passe lentement, comme au ralenti, au dessus des gens, et le soleil couchant l'éclaire parfois. Il n'y a plus un bruit.
Puis il retombe, lourdement, nez le premier. D'ailleurs l'avant s'est profondément enfoncé dans une bouche de métro, enfin je crois que c'en est une, et le cockpit est violemment arraché du corps de l'avion, il prend une autre rue, roule et tambourine sur les voitures qu'il déchiquète et aplatit, pour finalement s'encastrer enfin dans le porche d'une banque, dont la facade vitrée vole en éclat. Cette fois ce sont tous les passant qui sont déchiquetés, leurs visages se balafrent, d'autres se couvrent a temps, des broches de métal volent aussi, c'est l'hélice du premier réacteur qui, libéré, continue sa danse, découpant sur son passage a peu près tout ce qui n'est pas dur, donc les gens, ricochant contre le reste, perdant de ci de la quelques pâles, qui viennent alors terminer leur course dans les voitures, ou dans le corps de personnes qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment.
Je remarque qu'une aile a tranché 3 ou 4 batiments sur toute leur longueur, elle est presque intacte, et profondément enfoncée dans le dernier batiment qu'elle n'a pas eu la force de décapiter lui aussi. Un bruit sourd, comme un objet qui tombe, je leve la tete et je vois son réacteur qui fonce sur moi. Un bus accordéon est là aussi, je ne l'avais pas encore vu. Le réacteur s'enfonce dans le coin d'un immeuble, dont la pointe le perce et le fend comme une orange qu'on presse, l'hélice se déboite elle encore, et fonce sur le bus. Elle touche le sol, et s'éparpille en milles fragments de métal coupants, je suis de l'autre coté du bus.
Dans un grand fracas je vois les vitres de l'engin qui explosent, tachées de sang, les parois métalliques sont elles aussi déchiquetées, comme mitraillées, et l'accordéon s'est déchiré. Des gens en sortent, certains presque morts et simplement poussés par les autres, qui eux sont miraculeusement vivants, même si leur visage en sang et leurs vetements abimés n'a d'égal que l'horreur qui se lit sur leur visage.
Je n'ose imaginer l'état des morts restés à l'intérieur.

Et soudain je me retrouve dans ce que je crois être mon jardin. Le vent est toujours aussi léger, et toujours aussi frais. Le soleil s'est couché, mais au loin on entend encore ce mugissement lugubre d'un avion écrasé qui continue de se tordre et de se disloquer dans des ruelles bondées. Tout est si tranquille dans le quartier.
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